Novembre-décembre, que faire au rucher ?

Au fil des semaines, la colonie perd des ouvrières qui ne sont pas remplacées. La population décline inexorablement. La reine stoppe sa ponte et se repose, et le principal travail des abeilles consiste à réguler la chaleur au sein de la ruche. Selon les régions, cette phase est plus ou moins longue. Ce repos contraint est essentiel pour la colonie, car il lui permet de reprendre des forces avant le retour de l'activité.

  • En hiver, les ruches ne doivent pas êtres visitées, sauf exceptionnellement pour vérifier que rien n'altère le quiétude de vos colonies.
  • Certains prédateurs peuvent perturber vos colonies ;  c'est par exemple le cas pour les pics-verts. Ces derniers attaquent à coup de bec le bois des ruches et y font des trous pour parvenir à entrer et manger du miel.
  • Autres prédateurs notables : les fouines et les martres qui, avec leurs griffes et leurs dents, attaquent le bois des ruches au niveau de la planche d'envol. Si elles parviennent à pénétrer dans une ruche pour manger pollen et miel, la colonie est en grand danger. Conseil : découper des plaques de tôle un peu plus grandes que les attaques, les pré-trouer sur le pourtour et les fixer avec de petites vis.
  • La neige ne constitue pas un vrai danger pour les colonies. Surtout ne dégagez pas la neige autour des ruches ! Vous les dérangeriez pour rien. Conseil : placer une ardoise ou une planche de biais devant l'entrée pour obscurcir l'intérieur de la ruche et éviter l'envol de abeilles. La retirer dès la fonte de la neige.